lundi 5 août 2013

La Maîtresse de Rome, Kate Quinn



Titre : La Maitresse de Rome
Auteur : Kate Quinn
Edition : Presse de la Cité
Nombre de Pages : 541

Jeune esclave juive soumise aux caprices de l'arrogante Lepida Pollia, sa maîtresse, Thea connaît pour la première fois le bonheur dans les bras du gladiateur Arius le Barbare, la nouvelle coqueluche de Rome. Mais leur idylle attise la jalousie de Lepida, qui s'emploie de son mieux à les séparer.
Cette dernière n'est pas le seul obstacle à se présenter sur la route des deux amants. Grâce à ses talents de musicienne, la belle Thea ne tarde pas à être remarquée de l'aristocratie romaine... et d'un dangereux admirateur : l'empereur Domitien, un homme brillant mais cruel qui en fait sa favorite. Devenue la femme la plus influente de Rome, Thea doit plus que jamais garder son amour pour Arius secret.



Je viens de terminer ce livre et je peux vous dire que j'ai eu un véritable coup de coeur pour cette histoire !
"La Maîtresse de Rome" est une plongée dans les profondeurs de l'univers de la Rome Antique au temps des gladiateurs et une fois la première page entamée il est très difficile de se détacher de l'ouvrage.



Thea est une esclave au service d'une famille noble et plus particulièrement de Lepida Pollia (une véritable sal**** dans toute sa splendeur). Elle a 14 ans au début du roman et subit son existence plutôt que de la vivre... Jusqu'au jour ou elle fait la connaissance du gladiateur vedette du moment : Arius surnommé : le Barbare. Ils tombent amoureux... Mais comme vous vous en doutez, cette romance n'est pas au gout de Lepida (qui bien sur a jeté son dévolu sur le gladiateur). Elle fera tout pour les séparer. A partir de ce moment là, l'histoire s'enchaine et maintes épreuves vont barrer la route des personnages jusqu’à attirer l'attention du tyrannique empereur Domitien.

Alors c'est vrai que résumé comme ça, on a l'impression que l'on va lire un roman historique de style harlequin assez superficiel, mais pas du tout (même si je n'ai rien contre les harlequin au contraire) ! Kate Quinn nous décrit l'époque romaine avec brio, sur fond de vérités historiques, elle tisse son intrigue et c'est comme si on y était. La méchanceté de certains, la folie des autres, les combats, les complots, les retournements de situations tout y passe et rien n'est oublié !
On sent qu'elle maitrise sur le bout des doigts son sujet et grâce à ce roman on en apprend un peu plus sur cette période. Elle a pris quelques libertés avec certains détails mais elle explique ses choix dans une note à la fin du roman.

Il n'y a pas de temps mort, une situation en emmène une autre, on ne s'ennuie pas. Les mœurs de l'époque sont bien présentes tout en restant quand même assez soft ce qui ne dessert pas le roman bien au contraire. Les combats de gladiateurs ne sont pas décris de manière gore. Les scènes de sexes sont évoquées et il n'y aucune surenchère. Le style du roman est très fluide, il se lit bien, rien n'est dur à comprendre, comme cela peut parfois être le cas de romans historiques avec beaucoup de personnages... Là comme je vous le disait plus haut les pages se tournent sans qu'on s'en rende compte.

Kate Quinn a prit le parti de nous montrer le point de vue de plusieurs personnages, ce qui rend le lecteur omnicient. Et c'est un bon point car cela nous permet de les connaitre un peu mieux, de voir leur vraie personnalité et de savoir ce qu'il pensent.

Thea, le personnage principal, est une jeune femme courageuse, elle a une vie difficile et de mauvais moments mais elle ne se laisse pas abattre. J'ai beaucoup aimé la partie où elle est au service de Domitien et surtout la façon dont elle lui tient tête. Elle a de la répartie et je la trouve intelligente. C'est un personnage que j'ai beaucoup apprécié.

Arius est un gladiateur brut de décoffrage, il déteste sa condition mais il est le meilleur dans ce qu'il fait. Sous cette montagne de muscle se cache un personnage sensible qui est prêt à tout pour ceux qu'il aime. Par certains côtés il me fait penser à Crixus de la série Spartacus (D'ailleurs la relation Thea/Arius ressemble parfois à celle de Crixus et Naevia). Il est très attachant.

Lepida Pollia, alors elle... je vous ai déjà dis que c'était une sal**** ??? (parce que ce mot aurait pu être inventé pour elle) C'est une horreur cette femme ! Pourrie jusqu'à la moelle. Elle apporte beaucoup à l'histoire (bien sur sans elle il n'y aurait pas eu d'histoire), mais on a envie de la frapper du début à la fin. Elle est méchante, égoïste, fière d'elle, capricieuse. La façon dont elle traite Thea et surtout Sabine m'a écœurée. Son mari Marcus est vraiment patient et totalement à l'opposée d'elle, lui, je l'ai beaucoup apprécié ainsi que son fils Paulinus.

L’Empereur Domitien, qui a réellement existé, est dépeint comme un homme aux mœurs bizarres, aux goûts sanguinaires et ça fait peur de se dire que ce genre de personne fut au pouvoir ! Surtout je suppose Kate Quinn de s'être inspirée de la réalité.

Mais mon gros coup de coeur personnages c'est Vix. Ce gamin à une répartie énorme, ses dialogues valent leur pesant d'or. A maintes reprises il m'a fait sourire. Il n'a peur de rien (même de dire "Va te faire foutre" à l'Empereur xD), il est courageux, il est brut de décoffrage. Il est juste excellent !

Pour conclure, si vous aimez les histoires épiques et même si vous avez de faibles connaissances dans cette période, lisez ce roman. Vous en apprendrez plus et vous découvrirez une histoire palpitante du début à la fin. Que demander de mieux ?

Le roman est sorti très recemment au format poche et la suite vient de paraître aux éditions presse de la cité :

La Maitresse de Rome, éditions Presse de la Cité amazon
La Maitresse de Rome, éditions Pocket amazon
L'impératrice des Sept Collines, éditions Presse de la Cité amazon

1 commentaire:

  1. Sans être un coup de coeur, j'ai aussi beaucoup aimé ce roman épique et romantique. C'est vrai que Lepida est une ordure mais heureusement qu'elle est là car j'ai trouvé Thea parfois un peu molle. J'ai beaucoup aimé Vix aussi.

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