mercredi 20 octobre 2021

Sanmdi's Anger - T1 : As Mad As You Are, Milyi Kind

Titre : Sanmdi's Anger - T1 : As Mad As You Are
Auteur : Milyi Kind
Edition : Butterfly Editions
Nombre de pages : 599

Sa famille. Pour elle, Awan, Native de la tribu Houma, donnerait tout. Absolument tout. Quitte à s’en oublier. Quitte à vendre son âme au Diable.

Son Club. Pour lui, Madsen, membre des Sanmdi’s Angers, a axé sa vie selon trois lois fondamentales. Les frères. Le business. Son plaisir, toujours sans attaches. Quitte à en crever. Quitte à devenir le Diable.

« Je t’aurai. » Voilà la promesse qu’adolescent Madsen a faite à Awan. Celle de parvenir à ses fins avec la petite amie de son pote Jagger. Dix ans plus tard, le biker retrouve par hasard la jeune femme alors qu’il rentre à la Baraque, leur QG, après un run. Placée de force dans un snack de seconde zone afin d’épurer les dettes de son père, Awan s’apprête à être une fois de plus abusée lorsque les fantômes de son passé ressurgissent pour la secourir.

Sauf que les contes de fées n’existent pas au fin fond de la Louisiane. Pas quand votre sauveur est un salopard de motard brutal. Pas quand il s’appelle MadMadsen. Pas quand il vous libère pour mieux vous garder prisonnière.

Dans le bayou, là où règne le vaudou et prolifèrent les alligators, la violence est un mode de vie. L’amour, lui, une injure. Il ne se dit pas, se fait encore moins.

Entre attirance et répulsion, quelle route Mad et sa Pocahontas choisiront-ils au risque de provoquer le Chaos ?

L’histoire d’un clébard et de sa biche...


J'adore les romances bikers, je vais souvent vers ce genre d'histoire quand je ne sais pas trop vers quoi me tourner et là je me suis pris une claque !!

Ce livre il faut que vous lisiez ! Il y a tout : Une histoire palpitante, un vrai background que ce soit au niveau des personnages ou du MC en lui même, un couple explosif. Il n'y a pas une page, un chapitre ou on s'ennuie ! Pourtant c'est un gros bébé, en papier il avoisine les 600 pages.

L'histoire prend place en Louisiane, dans le Bayou où l'on suit un Motorcycle Club nommé Sanmdi's Anger (en hommage au Baron Sanmdi/Samedi esprit des morts dans la religion Vaudou) et plus particulièrement Madsen, un homme qui se fiche de tout et qui brûle sa vie par les deux bouts.
Après un run, avec son ami Jagger il s'arrête dans un petit restaurant pour prendre un café et là ils voient tous les deux qu'Awan, le premier amour de Jagger y travaille comme serveuse. Madsen s'aperçoit que son patron oblige Awan à lui faire des faveurs sexuelles, il la "sauve"... 
Et c'est le début des problèmes. Awan va entraîner tout le MC dans "les emmerdes".

Au départ j'ai eu peur d'un triangle amoureux mais pas du tout, il n'y a rien de tout ça. On sait quand même dès le départ qu'Awan a quitté Jagger une 10aine d'années auparavant car elle ne voulait pas vivre la vie de régulière, et qu'il y avait une attirance indéniable entre elle et Madsen.

Je n'en dirais pas plus sur l'histoire car ce serait dommage de trop en dévoiler, mais tout est bien ficelé... L'auteur a vraiment travaillé son histoire, elle est crédible de bout en bout. Les personnages sont bien développés. Madsen parait être un con*ard mais ce n'est pas pour rien... Il y a une raison, et je ne saurai vous cacher qu'il donne un peu chaud... Parfois... Souvent même. 
Awan est décrite comme étant un peu ronde, ça change de toutes ces héroïnes qui sont parfaites ! Elle a un caractère bien trempé, elle sait ce qu'elle veut et elle est attachante.

Le seul petit hic un peu gonflant : Il est répété très souvent dans le récit qu'Awan à un gros c*l... Surtout par Madsen. Après on sait bien que les gars dans les MC de Bikers ne sont pas de première finesse donc ce côté sexiste colle avec le package on va dire...

Milyi Kind à une très belle écriture, son vocabulaire est recherché et fluide à la fois. Elle nous emporte avec tous ses personnages dans le Bayou, on a vraiment l'impression de sentir les marécages pleins d'alligators lol.

Je lirais sans faute les tomes 2, 3 et 4 qui est sorti il y a peu au moment où je rédige cette chronique.

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